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Honoré Daumier (Künstler*in), Un engagement d'artiste.
- Vous voulez un engagement à mon théâtre.... c'est très bien mademoiselle... comme vous êtes jolie, pour vous ça ne sera que douze cents francs.... que vous me paierez chaque année bien entendu!....
- J'accepte.... mais c'est à condition que je n'aurai pas d'augmentation!....., ca. 1845

Object numberTM_G_HD29

Un engagement d'artiste.
- Vous voulez un engagement à mon théâtre.... c'est très bien mademoiselle... comme vous êtes jolie, pour vous ça ne sera que douze cents francs.... que vous me paierez chaque année bien entendu!....
- J'accepte.... mais c'est à condition que je n'aurai pas d'augmentation!.....

SerientitelLes beaux jours de la vie, 72

TitelDas Engagement einer Künstlerin. - Sie hätten gerne ein Engagament an meinem Theater? Einverstanden Mademoiselle... nachdem Sie so hübsch sind, macht das für Sie ausnahmsweise nur 1200 Francs.... die Sie mir selbstverständlich jedes Jahr zahlen werden! - Ich nehme an, bitte Sie aber, mir ja keine Gehaltserhöhung zu geben.

NameKarikatur

Künstler*in Honoré Daumier (FR, 1808 - 1879)

Druck Imprimerie d'Aubert & Cie.

ProvenienzSchenkung von Dieter Prochnow

ProvenienzSchenkung von Hanna Seiffert (1930 - 2020)

Dateca. 1845

MediumLithographie

Dimensions(H x B) (Druck): 23,5 x 22,6 cm
(H x B) (Blatt): 35 x 27,3 cm

DescriptionKarikatur;
erschienen "sur blanc";
DR 1160

ClassificationsGrafik - Druckgrafik - Originalgrafik

Curatorial Remarks1 Blatt

Erscheinungsort

KlassifizierungOriginalgrafik

© UrheberCC BY-SA Namensnennung-Weitergabe unter gleichen Bedingungen 4.0 International

Collections

Institution Theatermuseum der Landeshauptstadt Düsseldorf

Department TM Sammlungen

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Le terrible régisseur.
- Comment vous me dites que vous avez manqué la répétition aujourd'hui parce que vous avez posé des sangsues à votre mère?...
- Oui, monsieur!
- Mais il y a trois mois, en entrant ici, vous m'avez dit que vous étiez orpheline... c'est la première fois, dans ma longue carrière dramatique, que je vois poser des sangsues a une personne morte.

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02.04.1864

(Chabolard Arnal) Monsieur, voulez-vous bien finir, fermez cette fenêtre ! voulez-vous que j'emploie la violence ? Passé Minuit (Theatre du Vaudeville.)

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- Ah! madame, .... vous venez de nous jouer Marivaux comme jamais on ne l'avait joué, et mademoiselle Mars a bien fait de mourir...... car si elle vous avait vu ce soir, elle serait morte de jalousie!......
(La dame trouve que ce monsieur est un peu froid dans ses éloges)

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28.04.1858

En contemplation devant le vaisseau de l'opéra. - à moins que ce ne soit devant celui de la porte St. Martin, - ou bien celui de l'ambigu, - enfin ce qu'il y a de bien certain c'est qu'ils contemplent un vaisseau.

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Honoré Daumier

31.07.1856

- Je l'aurais parié..... au lieu de lui faire voir Séraphin, tu l'emmènes au drame......c'est déja mauvais pour les grandes personnes : pauvre chou !....
- Ne vous effrayez pas, Madame, c'est ainsi que s'amusent les enfants !

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Honoré Daumier

1839-1842

- Dites-donc Baptiste, qu'est-ce qu'y ont donc monsieur et madame à crier comme ça depuis une heure .... y s'battent bien sûr!.....
- Eh! non .... y font des gestes que c'est à crever d'rire .... j'y suis, y répètent leur tragédie qu'y doivent jouer dans une soirée chez madame Follemèche..... sont t'ils heureux nos bourgeois d'avoir des rentes pour pouvoir s'divertir comme ça!...... oh!... monsieur surtout, est presqu'aussi drôle que le pierrot des Folies-nouvelles!.....

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30.04.1858

Oui, Monsieur, votre air respectable m'enhardit: vous voyez en moi un premier tenor qui a perdu son Ut, mais qui a encore sa femme. Avec dix huit enfans, et plus rien!.... pllll...s rrrr....ein!.. confiez moi une quinzaine de livres! - Je n'ai sur moi qu'une pièce de quarante francs! - Je vais vous rendre!

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- Monsieur, ils ne sont que cinq, il y a une sixième place.... en vous penchant beaucoup vous pourrez voir un peu.

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Carotte dramatique. - (Couplet au public).
Air de la sentinelle.
A vous, messieurs, je m'adresse ce soir,
Vous avez tant d'esprit, tant de finesse;
A vous, messieurs, notre orgueil, notre espoir,
Je viens ici confesser ma faiblesse;
Ah donnez-moi, juge trop indulgent,

Un bouclier contre bien des attaques;
Donnez-moi, public obligeant,
Vos soins, vos conseils... votre argent;
Et surtout donnez-moi des claques.

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Farce dramatique. Doucement ! Doucement !... ne levez pas le rideau, je ne joue pas... - (Le Directeur accourant effrayé). Vous plaisantez, mon cher Macaire, vous plaisantez, n'est-ce pas? - Pas du tout, pas du tout ! ..je ne jouerai pas... - Vous ne jouerez pas un semblable tour au théâtre, à l'auteur, à vos pauvres camarades... - Brrrrt ! vous ne tenez pas vos engagemens je rompts le mien, donnez-moi le dédit... - Je ne tiens pas mes engagemens!! - Non, vous devez me payer comptant et vous me devez...... - Quoi? - Vous me devez 75 centimes.

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Honoré Daumier

1840-1841