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Brief von Fredrika Bremer, Seite 1
Korrespondenz von Fredrika Bremer an Unbekannt
Brief von Fredrika Bremer, Seite 1
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Korrespondenz von Fredrika Bremer an Unbekannt

Absender*in (SE, 1801 - 1865)
Empfänger*in
Datierung1864
BeschreibungTranskription:

Mercredi ce 29 Nov. 1864
Madame!
Une mechante migraine qui m'a pris tout
un jour, m'a empeché d'envoyer plutôt le
petit portrait et la notice que vous avez
desiné. Elle est devenue un peu longue
et peut être ennuiyeuse pour celui qui doit
la lire, mais peutètre ainsi qu'elle ne lui sera
pas inutile s'il veut bien la prendre en
bonne ¿, et avec la bienveillance qui l'a
dictée. Votre jeune ami devrait étudier les
romans Anglais, surtout ceux de Dickens
de Thackeray et de G. Eliott ( ¿¿
¿. pour celui d'une femme d'un talent
original et éminent; il y a la d'excellentes
études à faire, sur l'amour de tout
genre et degrés, depuis les plus infirmes jusqu'
aux plus sublimes.Je me confie à votre
bonté pour faire excuser au jeune pari-
sien les fautes de langue dans le français

d'une étrangère.
Dites donc bien je vous en prie de ma
part à Dournier(?) qu'il signale
de ses bons yeux, un regard si fin et si
ferme, de plus près à la question Amé-
ricaine et à l'opinion que represente
l'élection ¿ de Mr. Lincoln!
Je souffre de l'entendre prendre parti
avec ceux qui ne peuvent que voir à
l'envers et tout de travèrs ce qui se
passe aux Ètats Unis, surtout dans ce
Moment de crise, et qui ne veulent
pas voir la grande idée et les grandes
choses que s'y font jour au milieu de
ce combat terrible, non entre frères
mais entre deux systèmes opposés.
Si Monsieur Fournier(?) veut
y bien regarder, je suis sure qu'il
viendra à voir dans cette crise,
terrible mais grandiose, ce qu'y voient
ses illustres compatriotes les Labonlarge(?)
Cechin(?), Henry Martin et Comte de
Gasparin (dans son noble et bel ouvrage
"L'Amerique dévant l'Europe") et a
voir comme eux le doigt de Dieu

dans le riomphe du principe de la
liberté et du travail libre sur celui
de la servitude. Je vous ¿
presque de vous trouver bientôt à
Paris à mesure de voir Labonlarge,
Mr. Benthelot, Mr. Littré et
autres écrivains dans la revue des
deux Mondes, dont les articles m'ont
fait un plaisir indicible, car je vois
y ¿ une philosophie dont le
point d'appui est le seul qui ¿,
come celui que cherchait Archimède,
soulever le mnde, ç.a.d. ici, porter
le monde de la pensée, et l'affermir
en le portant. Le génie français s'est fait
dans ces articles d'éclairement
et grand éclairence! ¿ de ce qu'il y a
de mieux en philosophie Allemande
et Anglaise. Mais pardon de
prendre votre temps avec des reflec-
tions pour lequels vous n'avez pas de
temps dans ce moment!
Veuillez remettre le petit pli ci
joint à son adresse à Paris.

Avant de finir j'ai besoin de vous
remercier aussi que Mr. Fournier(?)
de la bonne gentile soirée que vous
m'avez donnée avant hier. Une
telle soirée me donne des ¿
d'un petit appartement tout pres
de vous et qui me permet de
vous revoir plus souvent; ce qui,
toute fois,n'est pas possible.
Heureux voyage et bon et tôt re-
tour! Je me fais une fète de
vous souhaiter la bienvenue ce prin-
temps à Stockholm et d'.. ma petite
monde ou vous allez bientôt vous
trouver!
Acceptez mes compliments et souhaits
les meilleurs pour vous et Mr. Four-
nier et ¿ revenez, revenez !!!!
J'ajoute quelque petites ¿. pour ma
bonne Hanna pour votre chère petite. Dites
lui que c'est de la part d'une vielle amie.
Freder. Bremer

Postskriptum linksseitig:
Justement je viens de revoir des lettres de mes Antislavery Amis
de New York. ¿ je voudrais les communiquer à Mr. Four-
nier(?)! Il y verrait des effets de la Nomination de Lincoln
qui certes montre le cœur d'un grand peuple qui se relève!

KlassifikationArchivalie
Anzahl/Art/Umfang1 eigenhändiger Brief mit Unterschrift
© UrheberCC BY-SA Namensnennung-Weitergabe unter gleichen Bedingungen 4.0 International
ObjektnummerHHI.2016.G.1001.83